1961
Mise à jour : 03/10/1999
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En 1961

Jean-Loup Chrétien est ingénieur de l'école de l'air en 1961.

Philippe De La Cotardière et Jean-Pierre Penot, Dictionnaire de l'espace, Larousse, 1993, ISBN 2-03-749005-4

En Janvier 1961 -- France

Jean Delacarte, Ancien Directeur Général de la Société Air Liquide, livre une anecdote qui date de quelques jours avant l'accord franco-anglais concernant le Blue-streak.

Mon président, Jean Delorme, qui avait effectué un travail de lobbying sur l'espace a été convoqué par le général De Gaulle qui lui a demandé :

- "L'espace, à quoi cela va servir ? "

Jean Delorme a répondu que par la présence prochaine dans l'espace de satellites de télécommunications directes, tous les foyers français pourront capter la télévision américaine.

- "Imaginez qu'un Président américain puisse se faire entendre et voir sur les postes français et déclarer :

- le général De Gaulle est un imbécile !

sans que vous puissiez renvoyer le compliment de la même manière. ".

Sa conviction fut quasi immédiate !.

Emmanuel Chadeau, Histoire industrielle, Politique industrielle de la France, L’ambition technologique : Naissance d’Ariane, Rive Droite, ISBN 2-84152-011-0, 1995

28/01/1961 -- France - Grande-Bretagne

A la suite d'une conversation en tête à tête avec le premier ministre britanique dans le parc de rambouillet, le général de Gaulle, contre l'avis de ses conseillers, donne son accord de principe au projet Europa-1.

Emmanuel Chadeau, Histoire industrielle, Politique industrielle de la France, L’ambition technologique : Naissance d’Ariane, Rive Droite, ISBN 2-84152-011-0, 1995

07/02/1961 -- Grande-Bretagne - Australie

Lancement à 22h16' d'une fusée Black Knight à un étage, BK13, depuis Woomera en Australie.

L'ogive est semblable à celle des tirs BK05 et BK06 à l'exception du remplacement de l'enregistreur photo par une camèra et de la suppression du système de sauvegarde par parachute.

Plusieurs mesures sont faites dans la baie moteur pour déterminer la température et la pression lors du vol.

Deux expériences sur la recherche en haute atmosphère sont emportées lors de ce vol.

L'une portant sur la composition ionique de la haute atmosphère l'autre sur le bruit radio Galactique.

Le vol et la séparation de l'ogive avec le premier étage se passe sans problème.

Malheureusement l'enregistrement des données commence trop tôt et la bande est terminée avant le retour dans l'atmosphère.

Pour la même raison la caméra n'enregistre pas la séparation et le retour dans l'atmosphère.

L'altitude atteinte avant la phase de rentrée est de 687 Km et la vitesse de 3590 m/s.

Nicholas Hill et Jean-Jacques Serra

Une fusée Black Knight à un étage.

16/02/1961France - Algérie

Echec du premier essai d'un engin VE9-1/2 qui est détrui.

Cet engin est lancé à partir d'un avion Vautour sans son bloc propulseur.

Cette solution a été retenu suite aux réussites partielles des deux tirs précédant des VE10 Aigle.

P Jung, Agate and its forebears early french "Precious stones" rockets, IAA-92-0194, 1992

Le moteur fusée à poudre SEPR 732.

17/02/1961France - Algérie

Réussite du deuxième essai d'un engin VE9-2/2.

Cet engin est lancé à partir d'un avion Vautour sans sons bloc propulseur.

Cette solution a été retenu suite aux semi-échec des deux tirs précédant des VE10 Aigle.

Transformation de l'engin VE9 2/2 en VE8-5.

P Jung, Agate and its forebears early french "Precious stones" rockets, IAA-92-0194, 1992

A droite, l'ogive avec la tête de mesure de l'engin VE9,
la jupe de séparation à gauche.

17/02/1961 -- France - Algérie

Réussite du quatrième essai d'un engin VE8, troisième essai pour le VE8-1.

P Jung, Agate and its forebears early french "Precious stones" rockets, IAA-92-0194, 1992

18/02/1961 -- France - Algérie

Echec du cinquième essai d'un engin VE8, quatrième essai pour le VE8-1.

La coiffe n'a pas été retrouvé.

P Jung, Agate and its forebears early french "Precious stones" rockets, IAA-92-0194, 1992

16/03/1961 -- France - Algérie

Troisième tir du véhicule expérimental VE-10 Aigle depuis Colomb-béchar en Algérie.

Réussite partielle car la coiffe n'a pu être retrouvée seul la case à équipement l'a été.

P Jung, Agate and its forebears early french "Precious stones" rockets, IAA-92-0194, 1992

Un lancement d'un engin VE-10.

La case à équipement après son retour au sol.

21/03/1961 -- France - Algérie

Quatrième et dernier tir du véhicule expérimental VE-10 Aigle depuis Colomb-béchar en Algérie.

Réussite partielle car la coiffe n'a pu être retrouvée seul la case à équipement l'a été.

Sur quatre tirs quatre succès partielles sont enregistrés.

Jacques Villain , La force de dissuasion française, Genèse et évolution, Docavia - Volume 26, Editions Larivière, 1987

P Jung, Agate and its forebears early french "Precious stones" rockets, IAA-92-0194, 1992

L'engin VE-10 N°4 prêt au lancement.

Le bloc propulseur de l'engin VE-10 N°4.

L'arrière de l'engin VE-10 N°4.

la case à équipement de l'engin VE-10 N°4.

12/04/1961 -- Union Soviétique

5 h 30: Réveil des cosmonautes.

6 h 00: Examen médical. La commission d'Etat donne son approbation au lancement.

6 h 30: Gagarine et Titov quittent le MIK et montent dans l'autobus qui doit les conduire au pas de tir.

Ils sont accompagnés d'une dizaine de techniciens et de médecins.

Ceux qui n'étaient pas autorisés à prendre l'autobus arrivent en auto, d'autres ont suivi la voie de chemin de fer en marchant sur les traverses.

Cette marche est d'ailleurs devenue une tradition qui demeure plus de trente ans plus tard.

Arrivé près du lanceur, le bus s'arrête et Gagarine en descend.

Titov, lui, restera à l'intérieur.

C'est là que leurs destinées se séparent et c'est là que Gagarine fait son entrée dans l'Histoire.

Sur la dalle bétonnée, il fait quelques pas.

Sa démarche est chaloupée, malaisée avec le scaphandre.

Puis il s'arrête pour échanger quelques mots avec le président de la commission d'Etat Roudnev et Korolev.

Ce dernier lui souhaite à nouveau bonne chance.

On s'embrasse.

Le premier cosmonaute se dirige alors vers l'escalier qui conduit à l'ascenseur et qui doit l'amener au sommet de la fusée.

Avant d'y pénétrer, il se retourne et lance "Tous pour un et un pour tous" puis il salue de la main ceux qui sont présent ce geste se perpétuera pour tous les vols qui suivront.

Les applaudissements, en retour, saluent le courage du premier cosmonaute.

Notons qu'il emporte avec lui une carte d'identité sur laquelle sont indiqués ses nom et prénom ainsi que sa profession: cosmonaute numéro un.

7 h 10: Gagarine s'installe dans le Vostok en présence des membres de la commission d'Etat.

7 h 50: Lors de la fermeture de la porte du Vostok, un voyant d'étanchéité refuse de fonctionner.

Ce sera le seul problème lors du compte à rebours.

8 h 50: Michine demande à Korolev de communiquer par radio avec Gagarine.

La tension montant, Michine qui souhaite détendre Gagarine, lui demande lors du décollage de chanter la chanson qui lui a été apprise la veille, de la chanter à tue-tête, mais, bien sûr, de couper la radio afin que le sol n'entende pas !

9 h 07: Décollage. Gagarine lance alors le fameux "Poekhali !" ("On y va ! ").

Au moment où il part le premier pour l'espace, il sait que la fiabilité du Vostok au cours des sept vols précédents n'a été que de 60 pour cent et celle du lanceur d'environ 71 pour cent !

9 h 09: Les quatre accélérateurs latéraux sont largués.

9h 12: Le corps central est largué et le 3e étage prend le relais de propulsion.

9 h 21: Mise en orbite de Vostok-1.

Lancé sur une orbite inclinée à 64°57' sur l'équateur, le Vostok accomplit une unique révolution.

Survol de l'océan pacifique, passage au sud du continent américain, à l'apogée de son orbite, Gagarine contemple le Cap Horn.

10 h 02: Radio Moscou annonce le lancement de Vostok-l.

10 h 25: A la fin de sa première révolution, le vaisseau s'oriente sur le Soleil.

Le moteur de freinage s'allume et le module de service est largué.

Commence alors la descente balistique, avec échauffement maximal dans les coches denses de l'atmosphère.

10 h 35: A 7000 mètres d'altitude, des boulons explosifs déclenchent l'ouverture de la trappe du Vostok.

Le cosmonaute Gagarine est éjecté à l'extérieur du vaisseau peu après.

Engoncé dans son scaphandre, Gagarine assiste à l'ouverture automatique de ses parachutes, puis au largage de son sac de survie.

10 h 55: Gagarine se pose à 25 kilomètres dans un champ au sud-ouest d'Engels dans la région de Saratov.

Le vol a duré 108 minutes.

Gagarine reçoit dès son arrivée au cantonnement de la région militaire à Engels les félicitations téléphoniques de Khrouchtchev et de Brejnev.

L'énorme succès que représente ce vol aura néanmoins masqué quelques incidents plus ou moins importants comme de grandes difficultés à joindre le sol par radio et donc à exécuter certaines consignes, des mouvements de rotation et des embardées importantes du vaisseau au moment de la rentrée.

Mais pouvait-on espérer mieux pour un premier vol ?

Les cahiers de science & Vie, De Spoutnik à Gagarine, les débuts de le course à l'espace, Hors série numéro 11, octobre 1992

08/05/1961 -- Grande-Bretagne - Australie

Lancement à 21h37' d'une fusée Black Knight à deux étage, BK14, depuis Woomera en Australie.

Deux expériences sur la recherche en haute atmosphère sont emportées lors de ce vol.

L'une sur la mesure des rayonnements cosmiques, l'autre sur la température des électrons.

Un arrêt prematuré des moteurs du premiers étage se produit après 128 secondes de vol avant de redémarrer 14 secondes plus tard.

La mise à feu des moteurs du deuxième étage étant conditionné par un capteur d'accélération la séparation ne peut avoir lieu car la fusée n'atteint pas le seuil minimum de vitesse.

De cet échec deux conclusions sont tirées :

L'une portant sur la pression du kérosène du premier étage, l'autre portant sur l'obligation de dissocier la mise à feu du deuxième étage des paramètres de vol du premier étage.

L'altitude atteinte avant la phase de rentrée est de 415 Km.

Nicholas Hill et Jean-Jacques Serra

Les moteurs de la fusée Black Knight.

En Juin 1961 -- France

Lancement réussi de deux fusées Bélier numéro 05 et 06.

Ces essais sont réalisés depuis l'Ile du Levant, au Centre d'Essai et de Recherche en Engin Spéciaux (CERES).

le but de ces tirs est l'étude du comportement de la fusée.

Bélier est une fusée mono-étage propulsé par un bloc Jericho, chargé de 208 kg de propergol.

D'une masse de 313 Kg, d'un diamètre de 305 milimètres et d'une hauteur de 5,90 mètres elle peut envoyer une charge de 30 Kg à 85 Km d'altitude.

Cette fusées est stabilisées par rotation grâce à de petits propulseurs placés en extrémité d'empennage.

Christopher Rothmund, History of the french souding rocket programmes, Mars 1991

Une fusée Bélier.

03/06/1961 -- France - Algérie

Premier tir du véhicule expérimental VE-110 Agate en configuration E, du pas de tir Bacchus, depuis Colomb-béchar en Algérie.

C'est un engin engin mono-étage, à poudre, non piloté et non guidé, stabilisé aérodynamiquement par quatre empenages en croix.

Il est tiré à partir d'une rampe, et peut atteindre une altitude de 65 kilomètres avec une charge utile de 800 kilogrammes.

Le rôle du VE-110 Agate est à peu près identique à son prédécesseur, le VE-10 Aigle.

Il s'agit de poursuivre la mise au point d'une ogive de mesures qui doit être montée sur tous les véhicules d'essai suivant, d'une case à équipement récupérable et des moyens d'essais et de mise en oeuvre du champ de tir d'Hammaguir.

Jacques Villain , La force de dissuasion française, Genèse et évolution, Docavia - Volume 26, Editions Larivière, 1987

P Jung, Agate and its forebears early french "Precious stones" rockets, IAA-92-0194, 1992

Un véhicule expérimental VE-110 Agate

07/06/1961 -- Grande-Bretagne - Australie

Lancement à 20h50' d'une fusée Black Knight à deux étage, BK17, depuis Woomera en Australie.

Deux expériences sur la recherche en haute atmosphère sont emportées lors de ce vol.

L'une sur la mesure des rayonnements cosmiques, l'autre sur la température des électrons.

Le premier étage modifié en fonction des résultats de l'enquête suite à l'échec du tir BK14 fonctionne correctement.

Malheureusement la séparation premier-deuxième étage ne se fait pas au bon moment.

L'ogive est les enregistreurs ont été retrouvés.

L'analyse des données montre que la séparation c'est produite au moment de l'entrée dans l'atmosphère et pas à la fin du fonctionnement des moteurs du premier étage.

L'échec est dû au mauvais fonctionnement des verrous explosifs.

L'expérience sur la température des électrons a été faite mais le bruit radio galactique n'a pas été enregistré.

L'altitude atteinte avant la phase de rentrée est de 582 Km.

Nicholas Hill et Jean-Jacques Serra

Une fusée Black Knight à deux étages.

07/06/1961 -- France - Algérie

Tir d'une fusée VE-110 Agate en configuration E, du pas de tir Bacchus, à Hammaguir près de Colomb-Béchar en Algérie.

P Jung, Agate and its forebears early french "Precious stones" rockets, IAA-92-0194, 1992

22/07/1961 -- France

Pierre Piganiol, délégué général à la recherche scientifique et technique, demande au secrétaire du Comité des recherches spatiales de préparer un schéma de statut pour un établissement public doté de l'autonomie financière.

Le professeur Auger, soutenu par le Premier ministre, Michel Debré et par le ministre délégué auprès du Premier ministre, Pierre GuilIaumat, soumet le projet de statut au conseil interministériel réuni à l'Elysée le vingt-deux juillet 1961.

Il obtient l'accord du général de Gaulle, qui voit dans l'espace un élément susceptible de contribuer à asseoir les ambitions internationales de la France.

Placer un satellite en orbite à l'aide d'un lanceur français permettrait aussi de prouver la crédibilité de la " force de frappe " française, puisque le lanceur civil est issu des études militaires.

André Maréchal, Délégué général à la Recherches scientifiques et technique, se souvient :

"Sous la vigoureuse impulsion de Pierre Guillaumat, ministre délégué les termes de l'option spatiale française furent progressivement déterminés à partir d'une triple étude:

une étude scientifique concernant les programmes susceptibles d'être engagés par le pays en fonction de son potentiel de recherche existant,

une étude de la structure destinée à préciser la nature et la vocation de l'organisme pouvant concentrer les responsabilités de mise en oeuvre des programmes nationaux et internationaux intéressant le pays,

une étude financière estimant les moyens financiers à engager pour faire face aux exigences propres d'une action spatiale nationale.

De ces études naquit le projet de création du Centre National d'Études Spatiales."

Le progrès scientifiques, No 19 du 1er janvier 1962

C. Carlier & M. Gilli, Les trente premières années du CNES, L'agence française de l'espace 1962-1992, La documentation Française, 2-11-003206-5, 1994

13/11/1961 -- France - Algérie

Tir d'une fusée VE-110 Agate en configuration E, du pas de tir Bacchus, à Hammaguir près de Colomb-Béchar en Algérie.

P Jung, Agate and its forebears early french "Precious stones" rockets, IAA-92-0194, 1992

17/11/1961 -- France - Algérie

Tir d'une fusée VE-110 Agate en configuration E, du pas de tir Bacchus, à Hammaguir près de Colomb-Béchar en Algérie.

P Jung, Agate and its forebears early french "Precious stones" rockets, IAA-92-0194, 1992

06/12/1961 -- France - Algérie

Echec du sixième essai d'un engin VE8, premier essai pour le VE8-3.

La coiffe est détruite.

P Jung, Agate and its forebears early french "Precious stones" rockets, IAA-92-0194, 1992

18/12/1961 -- France

La décision de réaliser le projet Diamant est prise par le gouvernement français, lors d'un conseil interministériel restreint sur l'espace.

Sa construction, par la Délégation Ministérielle pour l'Armement (DMA), département engin (DEN), est inscrite au budget de l'année 1962.

Pierre Auger, président du Centre National d'Études Spatiales (CNES) en 1962 se souvient :

En 1960, le délégué général à la Recherche scientifique et technique m'a demandé de m'occuper de l'espace parce que l'on manquait en France d'organismes chargés de faire ce genre de recherches.

J'ai crée un petit comité et je me suis rendu compte qu'il fallait un organisme officiel pour lequel j'ai choisi le nom de CNES, parce que cela sonne bien.

J'avais remarqué qu'il était important que le sigle sonnât bien.

Avec le Comité, j'ai fait les plans d'un premier lanceur de satellites que l'on appelait Diamant.

Il fallait que je présente mon projet au gouvernement français.

J'ai été convoqué à un Conseil interministériel où, dans un premier temps, en l'absence du général de Gaulle, j'ai présenté mon projet.

Quand le général de Gaulle est arrivé, Pierre Guillaumat m'a demandé de lui exposer l'affaire.

J'ai fait un petit exposé concernant le Centre national d'études spatiales qui avait un projet Diamant qui pouvait permettre à la France d'entrer dans le jeu international.

Le président de la République a dit

-" Est-ce que cela servira aux télécommunications ? ".

Puis il a demandé son avis au ministre des PTT.

Ce dernier a répondu :

-" Cela ne vaut pas la peine que la France se mêle de cela, l'Amérique lance des satellites, la France n'a qu'a lui demander de l'aider à faire des satellites de communications ".

Le général de Gaulle a fait une petite grimace, s'accrocher aux Américains n'était pas du tout son affaire.

Il a dit

-"Très bien, nous allons voir ".

Puis il m'a demandé combien allait coûter le projet.

J'ai donné le chiffre, qui était assez élevé.

Le ministre des Finances a dit:

-" Ce n'est pas cher "

Le général de Gaulle a alors déclaré que si la France devait entrer dans le jeu, il fallait créer un Centre national d'études spatiales.

Il m'a nommé président, m'a demandé de mettre en route le projet Diamant et a dit à Pierre Guillaumat

-" Allez-y ! "

puis il est sorti.

Cela a suffi.

C. Carlier & M. Gilli, Les trente premières années du CNES, L'agence française de l'espace 1962-1992, La documentation Française, 2-11-003206-5, 1994

19/12/1961 -- France

Le général de Gaulle signe la loi 61-1382, créant le Centre National d'Études Spatiales (CNES), qui est chargé de promouvoir les activités spatiales civiles française.

Le siège du CNES est à Paris au 103 rue de l'Université.

Il est transféré au 36 rue La Pérouse, au cours de l'été 1962.

C. Carlier & M. Gilli, Les trente premières années du CNES, L'agence française de l'espace 1962-1992, La documentation Française, ISBN 2-11-003206-5, 1994

Fin Décembre 1961 -- France

le professeur Pierre Auger est nommé président du Centre National d'Études Spatiales (CNES).

C. Carlier & M. Gilli, Les trente premières années du CNES, L'agence française de l'espace 1962-1992, La documentation Française, ISBN 2-11-003206-5, 1994