1951
Mise à jour : 23/09/1999
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De 1951 à 1953 -- Allemagne

Sigmund Jähn fait un apprentissage en typographie à Klingenthal.

Agence Spatiale Allemande

En 1951 -- France - Algérie

Le polygone de tir B1, ne convient qu'au tirs d'engins aux performences limitées.

C'est la raison pour laquelle on crée sur un vaste plateau dénudé à cent-dix (120 ?) kilomètres de Colomb-Béchar, une nouvelle base qui prend le nom d'Hammaguir, contraction de Hamada, nom du plateau et de Guir, nom de l'oued Guir.

Hammaguir.

Le polygone de tir est aussi long que large, cent-trente-cinq kilomètres environ. Il est limité à l'Est par la route de Beni-Abbès qui longe le grand Erg oriental, au Sud par le relief et au Sud-Ouest par l'Erg Er Raouï.

Les deux seules agglomérations importantes sont Abadla située à quarante kilomètres de l'extémité Nord-Est du polygone en direction de Béchar et l'oasis de Béni-Abbès à son extrémité Sud-Est.

L'extrémité Ouest du champ de tir se rapproche de la frontière marocaine jusqu'à une distance de vingt kilomètres.

L'extrême limpidité du ciel permet de faire appel à des appareils de poursuite optiques de très grandes précision, comme les cinétélescopes "Igor", le radar "Aquitaine" qui permet de situer à quatre mètres près la position d'un mobile sur sa trajectoire et cela au-delà de 2300 kilomètres et le géant "Cyclope" avec son antenne de dix-huit mètres de diamètre qui reçoit les émissions de télémesures.

Le radar de télémesure Cyclope.

Quatre pas de tir principaux y seront bâtis, formant le champs de tir B2, Bacchus, Blandine, Béatrice et Brigitte, d'où partirons les fusées Diamant.

La grande aventure de l'espace, tome 1, Editions Rombaldi, 1967

Jacques Villain, La force de dissuasion française, Genèse et évolution, Docavia - Volume 26, Editions Larivière, 1987

Le radar de trajectographie Aquitaine.

15/02/1951 -- France

Troisième essai au banc du moteur de la fusée Eole-1951.

C'est un succès, le moteur développant une poussée de 2,3 à 2,5 tonnes.

La vitesse d'éjection des gaz est de cinq-cent-quarante-deux mètres par seconde.

Jacques Villain, Jean-Jacques Barré pionnier français des fusées et de l'astronautique, SEP, 1993

01/03/1951 -- France

Quatrième essai au banc du moteur de la fusée Eole-1951.

C'est un succès, le moteur développant une poussée de 3,5 à 4,3 tonnes.

La vitesse d'éjection des gaz est de quatre cent quatre vingt deux mètres par seconde.

Jacques Villain, Jean-Jacques Barré pionnier français des fusées et de l'astronautique, SEP, 1993

En Avril 1951 -- France

Lancement d'une fusée sonde véronique de type P2 depuis Vernon.

Le but de cet essai est de vérifier la validité du concept du guidage au décollage des futures fusées-sonde Véronique.

Le point de retour de l'ogie étant lier à l'altitude atteinte mais aussi à l'angle prise par la fusée au décollage il est nécéssaire de connaître le comportement de la fusée dans sa phase initiale.

En effet lors des premières secondes du décollage la fusée-sonde est très sensible aux rafales de vent.

Ceci est du à la faible accélération initiale d'un moteur utilisant des propergols liquides.

La tour nécessaire au guidage de véronique, pour quelle atteigne une vitesse suffisante pour ne plus subir les contraintes du au vent, est trop haute.

Pour limiter la tour de guidage de Véronique à 14 mètres il a été décidé d'adjoindre à la fusée sonde des propulseurs auxiliaires.

Monsieur Wolfgang Pilz a eu l'ingénieuse idée de remplacer cette tour par le système suivant :

Les fusées sont stabilisées aérodynamiquement au cours de leur vol par une virole arrière empennée à quatre ailes trapézoïdale.

Au départ, la fusée-sonde est retenu au sol par une série de boulons explosifs, lorsque la pression des gaz, exercé sur un capteur est suffisante, l'explosion est commandée.

Puis une rampe à câbles assure une stabilisation pendant 55 mètres pour une fusée sonde véronique de type N.

Quatre câbles reliés aux empennages par l'intermédiaire de quatre bras, dit bras de guidage, sont enroulés sur un tambour à axe vertical de très grande inertie.

Ces câbles exercent théoriquement une tension constante lors du départ de la fusée, qui conserve ainsi un cap fixe.

Un minuteur provoque la mise à feu de boulons explosifs libérant la fusée des bras de guidage lui permettant de continer son vol.

Véronique P2 a les caractéristiques d'encombrement d'une Véronique N.

Son poids est rapporté à 500 Kg pour reconstituer les conditions d'accéleration d'une Véronique N.

Elle est propulsée grace à un moteur à poudre facile à mettre en oeuvre.

La poussée de ce moteur est deux deux tonnes pendant deux secondes.

La longeur des câble de la rampe à câble est de 45 mètres, correspondant à l'altitude atteinte à la fin de la combustion des blocs de poudre.

Le concept de la rampe à câble a été valider avec la réussite de ce tir.

Jean Corbeau, A history of the french sounding rocket Veronique, AAS 89-260, 1974

Christophe Rothmound, History of the french sounding rocket programmes, Mars 1991

26/04/1951 -- France

Cinquième essai au banc du moteur de la fusée Eole-1951.

C'est un succès, le moteur développant une poussée de 4,2 à 5,9 tonnes.

La vitesse d'éjection des gaz est comprise entre cinq cents et sept cents mètres par seconde.

Jacques Villain, Jean-Jacques Barré pionnier français des fusées et de l'astronautique, SEP, 1993

10/05/1951 -- France

Sixième essai au banc du moteur de la fusée Eole 1951. Le moteur explose.

C'est un échec.

Jacques Villain, Jean-Jacques Barré pionnier français des fusées et de l'astronautique, SEP, 1993

23/08/1951 -- Allemagne

Naissance de Klaus Dietrich Flade à Buedesheim.

Agence spatiale allemande

25/09/1951 -- France

Septième essai au banc du moteur de la fusée Eole 1951.

C'est un succès, le moteur développant une poussée de 8,7 à 9,59 tonnes.

La vitesse d'éjection des gaz est de 2110 mètres par seconde.

Jacques Villain, Jean-Jacques Barré pionnier français des fusées et de l'astronautique, SEP, 1993

02/10/1951 -- France

Lancement d'une fusées-sonde véronique de type R depuis le camps de Suippes.

Le but de ces lancements est de confimer le concept de la rampe à câble avec une fusée équipée d'un propulseur à ergols liquide.

La fusée s'élève de ... quinzes mètres.

D'après un article de Jacques Fizou

Assemblage d'une fusée-sonde Véronique-R.

05/10/1951 -- France

Lancement d'une fusées-sonde véronique de type R depuis le camps de Suippes.

Le but de ces lancements est de confimer le concept de la rampe à câble avec une fusée équipée d'un propulseur à ergols liquide.

La fusée culimune à 1800 mètres, c'est un magnifique succès.

D'après un article de Jacques Fizou

06/10/1951 -- France

Lancement d'une fusées-sonde véronique de type R depuis le camps de Suippes.

Le but de ces lancements est de confimer le concept de la rampe à câble avec une fusée équipée d'un propulseur à ergols liquide.

La fusée culimune à 1820 mètres, c'est un magnifique succès.

D'après un article de Jacques Fizou